Au titre de l'année 2012, la filiale française de Facebook a payé quelques 100 000 euros d'impôt, somme déjà rondelette mais très minime par rapport à ce qu'elle aurait du payer en réalité.
En effet, son bénéfice a été estimé entre 26 et 30 millions d'euros, le taux d'imposition français étant de 33,33%, Facebook aurait donc du payer 10 millions euros d'impôt. Il en a donc seulement payé que 1%!
La France n'est pas réputée comme étant un pays laxiste en terme de fiscalité alors comment est-ce possible?
Comme je l'ai indiqué Facebook France est seulement une filiale et cette filiale déclare seulement des opérations marketing. Le siège européen du géant des réseaux sociaux est quant à lui basé en Irlande, pays autrement plus laxiste en terme de fiscalité.
Mais ce n'est pas tout, Facebook réussit à profiter de deux "paradis fiscaux" à la fois. Ainsi, les comptes du siège social en Irlande affichent très peu de bénéfices. En effet, Facebook se fait facturer des frais de redevance par une autre société irlandaise "Facebook Ireland Holding" pour la gestion de données. Cette augmentation de charges plombe donc le niveau de bénéfices. Ces redevances allant dans le même groupe permettent seulement de stocker les profits de Facebook sur les îles Caïmans.
Ces pratiques apparaissent au grand jour et créent de plus en plus de scandales. Les gouvernements européens sont en réflexion pour durcir la loi à ce sujet. Cette mesure permettrait certes d'obtenir les impôts dus mais elle pourrait aussi faire fuir Facebook du marché français par exemple.
Affaire à suivre...
Le petit plus de Lilie: Facebook et les autres réseaux sociaux: une nouvelle drogue 2.0?
Dans le monde, on dénombre pas loin de 940 millions d'utilisateurs de réseaux sociaux soit 72% des internautes. En moyenne, chaque internaute se connecte au moins deux fois par jour. A l'échelle de la France, ce sont 81% des internautes qui utilisent des réseaux sociaux. Le phénomène a pris une tel ampleur qu'un bon nombre d'utilisateurs sont incapables de se déconnecter complètement pendant quelques jours, même pendant leurs congés. Se connecter sur Facebook et autres réseaux sociaux sont devenus tellement indispensables qu'on se connecte limite par réflexe et non plus par utilité. Ainsi, le temps passé sur internet a doublé en dix ans et ce passe-temps a même dépassé la télévision. Où sont passé la créativité des enfants pouvant s'amuser des heures et des heures durant avec un bâton et des bouts de ficelle...
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